Concours nationale de la gasconne Cap sur les largeurs
Les juges privilégient les caractères de rusticité lors du concours quinquennal.
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Les cent plus belles gasconnes se sont donné rendez-vous aux Pyrénéennes, à Saint-Gaudens, en Haute-Garonne, pour leur concours national les 18 et 19 septembre 2015. La « fête » était ternie par les informations concernant la progression de la FCO (fièvre catarrhale ovine), mais surtout l'absence de Francis Estadieu, figure emblématique de la race, emporté par une maladie, il y a quelques semaines.
« La qualité des animaux s'est beaucoup améliorée depuis la précédente édition qui avait lieu à Toulouse, en 2010 », souligne Alfred Vismara, président du groupe gascon. Les juges officiaient en solo. « Les sections de génisses étaient très homogènes, précise Christian Asna. Cela complique le choix, mais relève l'intérêt de la compétition. »
Importance des Aplombs
Les caractères de rusticité ont obtenu les faveurs du jury. « Nous souhaitons donner plus d'importance aux largeurs pour ne pas perdre les atouts de robustesse de la race », souligne Jean-Pierre Gagean, directeur du groupe Gascon. Les aptitudes fonctionnelles sont toujours indispensables. « Nous privilégions les bons aplombs, de belles mamelles et des bassins larges », confirment Paul Grauby et Raymond Solé, deux juges.
Des délégations étrangères ont suivi avec attention la compétition. Ils ont même jugé la section des génisses de 30 mois en parallèle des juges français. Idéale l'a emporté aux yeux des deux jurys. « J'ai apprécié sa longueur, son épaisseur, sa puissance, son allure fière et son équilibre entre développement musculaire et squelettique », précise Bobby Mackenzie, un juge écossais détenteur de gasconnes qu'il conduit en plein air.
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